Cèdre de l'Atlas

Cedrus Atlantica

Parrainage bientôt disponible

Durée de vie

Longévité inférieure à celle du cèdre de Liban. Elle est estimée à 700 ou 800 ans en situation favorable, beaucoup moins pour des arbres cultivés en plaine notamment.

Taille

Peut atteindre 40m de haut. Vitesse de croissance : 2m à 10ans, 10m à 20ans.

Zone géographique

Afrique du nord (Maroc et Algérie)

Climat

Arbre rustique prospérant dans des zones enneigées 3 mois par an à des altitudes comprises entre 1000 et 2500m. Supporte des températures allant jusqu’à -15°C à condition que les racines soient au sec.

Très résistant à la pollution de l’atmosphère en ville.

Sol

Terre aride et calcaire. Doit être bien abrité les premières années.

Feuillage

Conifère à feuillage persistant de couleur vert à gris-vert. Aiguilles solitaires de 2cm de long (plus courtes que celles du cèdre du Liban) parfois groupées sur des rameaux compacts.

Une variété bleue apparue sporadiquement en milieu sauvage a été reproduite par les jardiniers dès le 19ème siècle. Plus de 40 cultivars existent à ce jour.

Fleurs

Les fleurs mâles d’environ 5cm apparaissent au début de l’automne tandis que les femelles bien plus petites se dissimulent au sein des rameaux.

Fruits/graines

Cônes lisses et cylindriques (8cm de long par 4cm de large en moyenne) apparaissent sporadiquement  et persistent jusqu’à 3ans sur l’arbre avant de se disloquer en dispersant leurs graines ailées.

Écorce/bois

Les branches baissent à 45° avant de se déployer à l’horizontale au fil des années.

Caractéristiques spécifiques

Ce cèdre a, peu a peu, remplacé le cèdre du Liban dont la culture est plus difficile et qui aujourd’hui est devenu plus rare. Il reste néanmoins très ressemblant à son illustre cousin, à tel point qu’il est parfois difficile de les différencier, les cèdres ayant la caractéristique particulière de s’hybrider entre eux.

Histoire

Au milieu du 19ème siècle, les Eaux et Forêts ont utilisé le cèdre de l’Atlas pour reboiser des zones de basse montagne méditerranéenne.Il y a prospéré et s’y est naturalisé. Aujourd’hui, on le trouve largement dans le Vaucluse, dans l’Aude et sur le versant sud du mont Ventoux