Lexique

Quels sont les 1ers arbres à avoir poussé sur terre ? Qu’est-ce qu’une forêt primaire ? Feuillus ou conifères, quelles différences ? Dendrologie, quézaquo ?!?

Découvrez la signification de certains termes que vous ignoriez jusqu’ici et ce qui se cache réellement derrière des noms barbares tels que “Zoochore” ou “Cotylédon” !

A

a

Acidité 

L’acidité d’un sol joue un rôle dans la répartition des végétaux : Un sol acide possède un pH < 7. Les plantes qui y poussent sont dites « acidophiles » (ou calcifuges). Généralement ces sols sont pauvres en calcaire ou en sont totalement dépourvu. L’humus des sols forestiers a généralement un pH compris entre 3 et 6. Il est donc dit « acide ». Un pH à 7 indique une neutralité. Chaque nombre inférieur indique une différence d’une puissance 10.

Acidophile

Se dit d’une plante qui aime les sols acides, siliceux (pH entre 4 et 6,5).

Acuminé

Se dit d’un organe qui se termine en pointe aiguë (exemple une feuille acuminée).

Aiguille

Feuille des conifères.

Akène

Fruit sec à graine unique. Généralement, dans le cas d’un akène, le fruit et la graine se confondent. La graine qu’il contient est recouverte d’une membrane (appelée « péricarpe ») généralement très résistante qui ne s’ouvre qu’à certaines conditions. Certains akènes sont munis d’excroissances ailées. On parle alors de « samares ».

Albumen

Du latin « albumen » signifiant « blanc d’œuf ». Tissu de réserve qui entoure l’embryon dans la graine et qui sera digéré par lui lors de la germination.

Alcalin

Se dit d’un sol dont le pH est > 7. Les plantes qui y poussent sont dites « basophiles » (ou calcicoles) car celui-ci contient généralement une grande quantité de calcaire.

Allogamie

Il s’agit d’une fécondation croisée entre 2 individus distincts. S’oppose à la notion d’autogamie.

Anémophile

Se dit d’une plante dont la pollinisation est assurée par le vent.

Angiospermes

Du grec « aggeîon » (= réceptacle) et « sperma » (= graine) qui signifie « graine dans un récipient » par opposition aux Gymnospermes qui signifie « graines nues ». Ces végétaux représentent la plus grande partie des espèces végétales terrestres (soit 90 à 96%). Elles portent des fleurs et des fruits et sont couramment qualifiées de « plantes à fleurs ». Une très grande partie des arbres connus sur terre (les feuillus notamment) relèvent de cette catégorie.

Annuelle

Se dit d’une plante vivant une seule saison (par opposition à la notion de plante dite « vivace »)

Anthère

Partie supérieure renflée de l’étamine, fixée à l’extrémité d’un fin pédoncule, le filet, ou s’élaborent les grains de pollen. Il s’agit donc d’une partie de l’organe mâle d’une plante.

Aouté(e)

Se dit d’une nouvelle tige qui est d’abord herbacée puis se transforme en bois au cours de l’année (généralement en août). Un bois aoûté peut ainsi supporter les gelées et fournir au printemps suivant de nouvelles pousses.

Apex

Sommet d’un organe, d’une tige ou d’une feuille.

Arbre

Végétal ligneux, pouvant atteindre de très grandes dimensions, dont la tige appelée tronc ou fût, est dénudée à la base et munie de branches et de feuilles à son sommet, la cime. Conventionnellement, on réserve le nom d’arbre aux végétaux ligneux dépassant les 7m de haut.

Arbuste

Petit arbre ne dépassant pas 7m de haut.

Aubier

Ensemble des couches externes du bois comprises entre l’écorce et le bois de cœur. Les plus jeunes et les plus internes de ces couches concentriques annuelles assurent le transfert de la sève. Elles sont de couleur claire et même souvent blanches, d’où le nom d’aubier, du latin « albus » blanc.

La distinction entre aubier et bois est importante, surtout en vue de l’utilisation : l’aubier, appelé aussi bois imparfait ou faux bois est presque toujours rejeté, non seulement parce qu’il n’est pas suffisamment dur et résistant, mais surtout parce qu’il est encore imprégné de sève.

Autogamie

Ou autofécondation : Les gamètes femelles et mâles proviennent d’un même individu. Généralement chez ce type de plante, la dispersion du pollen se fait en très faible quantité.

B

b

Baie

Fruit charnu dans lequel les graines (les pépins) sont en contact direct avec le péricarpe pulpeux et gorgé de suc. Exemples : les grains de raisin, les myrtilles, les groseilles… En tant que fruit charnu, la baie s’oppose à la drupe.

Bois

Dans le langage commun, la masse dure qui se situe sous l’écorce dans le tronc des arbres. On y distingue l’aubier situé sur le dehors et le bois parfait (dénommé « bois de cœur » ou duramen), situé vers le dedans.

Bourgeon

Point végétatif d’un rameau portant des feuilles ou des fleurs à l’état embryonnaire. Le bourgeon apical (ou terminal) se trouve à l’extrémité de la tige que le futur rameau qu’il contient prolongera.

Bouton

Pousse qui porte le germe d’une fleur. Fleur elle-même avant qu’elle ne s’épanouisse.

Bouturage

Est un mode de reproduction végétative consistant à donner naissance à un nouvel individu à partir d’un organe ou d’un fragment (rameau, feuille, racine, tige etc …) Celui-ci peut se pratiquer naturellement par la chute de rameaux au sol par exemple, ou être volontairement provoqué (notamment en pépinière ou par les jardiniers). Dans les 2 cas, il s’agit d’un clonage puisque la bouture est génétiquement identique à la plante mère dont la bouture est issue.

Bractées

Petites feuilles accompagnant les fleurs, situées généralement à la base du pédoncule. Elles diffèrent des autres feuilles par la forme, la couleur, la texture et ont souvent l’aspect de pétales.

Brou

Péricarpe charnu du fruit du noyer formant une enveloppe épaisse, dure, glabre de couleur verte/ L’intérieur est blanc mais noircit rapidement au contact de l’air. Le brou a une forte odeur et une saveur très amère. Par macération dans l’eau et fermentation, on obtient, une teinture de couleur brune.

C

c

Caduc / Caduque

Se dit des feuilles qui tombent en hiver (par opposition à la notion de feuilles dites persistantes).

Calcaire

Qui contient du carbonate de calcium. Se dit d’un sol qui en contient plus de 13%. L’excès de calcaire diminue la fertilité des sols. Certaines plantes s’accommodent de la présence de calcaire. On dit alors qu’elles sont calcicoles.

Calcicole

Qui préfère les sols calcaires.

Calcifuge

Qui redoute les sols calcaires.

Calice

Enveloppe extérieure de la fleur, constituée de sépales. Il est généralement de couleur verte.

Cambium

Zones circulaires génératrices de nouveaux tissus qui assurent la croissance en épaisseur des arbres. On en distingue 2 couches : une dans l’écorce, l’autre située à une certaine profondeur de l’arbre. C’est cette seconde zone qui s’avère la plus importante car elle génère la plus grande partie des tissus qui forment la structure de l’arbre.

Canopée

Strate supérieure de la forêt directement exposée aux rayons du soleil. D’invention récente, le mot découle du latin « conopeum » signifiant « moustiquaire » et par extension « ciel de lit » ou « baldaquin ». Étudiée notamment en forêt tropicale, elle est parfois considérée comme un écosystème distinct, lieu d’une intense activité biologique et biochimique. Elle constitue un habitat spécifique pour de nombreuses espèces.

Carpelle

Enveloppe protectrice d’origine foliacée enfermant les ovules chez les Angiospermes. Élément constituant le pistil.

Cernes

Couches annuelles bien visibles en section transversale dans les bois dits hétérogènes, délimités par le brusque passage du bois d’été au bois de printemps. En comptant les cernes successifs, on peut évaluer l’âge de l’arbre abattu, mais seulement de manière approximative. En effet, les cernes du centre sont souvent difficiles à individualiser. D’autre part, pour des causes diverses (sécheresse, destruction des feuilles par les insectes, interruption de la végétation), il peut y avoir formation de 2 cernes pour une seule et même année.

Chaton

Épi souvent allongé, pendant et flexible, aux fleurs unisexuées.

Chlorophylle

Du grec « khloros » signifiant « vert » et « phullon » signifiant « feuille ». Principal pigment assurant la photosynthèse à l’intérieur des cellules végétales. Renvoie la lumière verte et absorbe les rayons rouges et bleus de la lumière. Ce pigment, en utilisant l’énergie solaire, fabrique des substances organiques à partir d’éléments minéraux. Ce phénomène se traduit généralement par l’absorption de gaz carbonique et de rejet d’oxygène. C’est pour cela que l’on baptise généralement les forêts du terme « poumons verts ».

Cime

Extrémité supérieure d’un arbre. Il en existe plusieurs synonymes : tête, faîte, houppe, houppier. Par extension, ensemble des branches, des rameaux et des feuilles, par opposition au fût.

Collet

Zone de transition entre la tige principale d’une plante et sa racine. Se situe généralement au niveau du sol.

Cône

Inflorescence et donc organe reproducteur chez les conifères. Participe à la pollinisation des Gymnospermes (dont font partie les conifères). Il existe des cônes mâles et des cônes femelles qui se composent généralement d’écailles, généralement ligneuses, mais parfois charnues. Quand le cône femelle est fécondé et que ces écailles s’ouvrent, les graines sont libérées et permettent ainsi à l’arbre de se reproduire.

Conifère

Littéralement « qui porte des cônes ». Porte un feuillage composé d’aiguilles ou d’écailles. Plantes apparues sur Terre il y a plus de 300 millions d’années, bien avant les feuillus. Les cônes jouent la même fonction que les fleurs bien que ce n’en soit pas une. Le cône est donc l’organe reproducteur des conifères. Les conifères sont aussi parfois appelés « résineux ». Leurs feuilles sont fines et longues et portent le nom d’« aiguilles ». Elles sont toutes persistantes et restent donc tout l’hiver sur l’arbre sauf dans le cas du mélèze qui est le seul conifère à se dévêtir en saison hivernale.

Corolle

Ensemble de pétales.

Cotylédon

Élément de la graine gonflé de réserves nutritives qui constitue le premier aliment de la plantule avant que sa racine et ses feuilles entrent en fonction. Sert généralement de « première feuille » à un végétal.

Cultivar

Nouveau mot pour définir des variétés obtenues par culture résultant soit d’un semis, soit d’une multiplication végétative.

Cupule

Du latin « cupula » signifiant « petite coupe ». Partie d’un végétal format une petite coupe couverte d’écailles parfois épineuses (la cupule d’un gland d’un chêne ou la bogue de la châtaigne par exemple). Plus largement, il s’agit d’une coupe qui entoure la fleur puis le fruit de certains végétaux.

D

d

Débourrer

Se dit des jeunes feuilles qui sortent hors du bourgeon au tout début du printemps.

Déhiscent

Se dit de tout organe clos qui s’ouvre à maturité selon une ligne de suture préexistante. Les fruits déhiscents libèrent donc à maturité leurs graines. Une gousse qui s’ouvre par ces 2 valves est un fruit déhiscent.

Dendrologie

Spécialité de la botanique qui étudie les arbres pour eux-mêmes indépendamment de leur utilisation.

Dioïque

Se dit d’une espèce dont les fleurs mâles et femelles sont portées par des plantes/arbres différents  Arbre femelle / Arbre mâle. Il faut donc un arbre femelle et un arbre mâle à proximité pour que l’espèce puisse produire des graines fertiles. S’oppose à la notion de « Monoïque ».

Dormance

État de vie ralentie : celle des graines entre leur formation et leur germination, celle des bourgeons entre le moment où ils apparaissent et celui où ils éclosent.

Drageon

Rejet qui apparaît sur une racine d’une plante à plus ou moins grande distance de la plante. Il peut devenir autonome et sera alors génétiquement identique à la plante mère. A ne pas confondre avec un rejet de souche.

Drupe

Du latin « drupa » signifiant « olive mûre ». Fruit charnu dont la graine est enfermée dans une coque ligneuse, le noyau. La prune, la cerise, l’abricot ou l’olive sont des drupes. S’oppose à la baie.

Duramen

Cœur du bois. Appelé aussi parfois, « bois de cœur ». Région centrale du bois, ne comportant que des cellules mortes dans lesquelles se sont accumulés les tanins, les résines et les substances colorantes, d’où sa teinte souvent vive et foncée. Partie dure, résistante et durable du bois, généralement utilisée par les charpentiers et les ébénistes pour travailler.

E

e

Ecaille

Feuille très réduite et appliquée contre la tige ayant un rôle de protection. Les bourgeons sont recouverts d’écailles.

Ecorce

Ou cortex. Partie externe de la tige ou des rameaux entourant l’ensemble des vaisseaux conducteurs.

Endémique

Se dit d’espèces vivant exclusivement dans un territoire bien délimité.

Endocarpe

Du grec « endos » signifiant « à l’intérieur » et « karpos » signifiant « fruit ». Partie interne du fruit, dure et constituant un noyau dans les drupes.

Entomogame / Entomophile

Se dit d’une plante dont la reproduction dépend, au moins en partie, des insectes qui transportent le pollen et assurent la fécondation.

Epicarpe

Du grec « épi » signifiant « sur » et de « karpos » signifiant « fruit ». Enveloppe externe d’un fruit, appelée vulgairement sa « peau ».

Espèce

Se définit comme un ensemble d’individus descendant de parents communs (ou se ressemblant comme s’ils étaient issus des mêmes géniteurs), et féconds entre eux. Au sein d’une même espèce, peuvent généralement être distingués selon les caractéristiques secondaires : des sous-espèces, des races, des variétés et, enfin, des cultivars.

Essence

En langage forestier le terme est synonyme d’espèce, appliqué aux arbres et autres végétaux ligneux. Il est cependant moins spécifique car il peut s’appliquer à des sous-espèces ou des variétés dont les exigences sont différentes. Ex : il existe des essences de lumière qui ont besoin d’une forte luminosité pour croitre (chênes, pins) et des essences d’ombre qui poussent mieux sous le couvert des autres arbres (hêtre, sapins).

Etamine

Organe sexuel mâle des végétaux à fleurs. Le plus souvent elles sont regroupées en nombre et entoure le pistil. L’ensemble des étamines s’appelle l’androcée. Une étamine comprend généralement une partie inférieure, grêle et allongée, le filet, et une extrémité renflée, l’anthère, où se forme le pollen.

F

f

Feuillaison

Moment où les feuilles sortent des bourgeons. Ce moment varie suivant les essences et dépend de la durée d’ensoleillement, le réchauffement de l’atmosphère et l’humidité ambiante.

Feuille

Organe d’une plante qui assure la photosynthèse. C’est le siège de la respiration et de la transpiration de la plante. La feuille présente une très grande variété de formes et de couleurs différentes. Rattachée à la tige par le pétiole, prolongé par le réseau des nervures dans lequel circule la sève, la feuille est constituée par le limbe, généralement vert, mais ce dernier est parfois très réduit (aiguilles des pins, écailles des thuyas).

Feuillus

Catégorie dans laquelle sont regroupés tous les arbres qui perdent leurs feuilles en hiver. Les feuillus évoluent donc au cours des saisons. Cependant, il existe des feuillus qui conservent leurs feuilles en hiver, par exemple : le chêne vert, le houx, certains magnolias…

Fleur

Organe sexuel de la plante, tantôt hermaphrodite, quand se trouvent présents ensemble étamines et pistils, tantôt unisexué et alors, soit mâle, soit femelle.

Chez les Gymnospermes, la fleur est nue, réduite dans la fleur mâle, aux étamines sous forme d’écailles portant les tubes polliniques et, dans la fleur femelle à l’ovaire contenant 2 ovules. Chez les Angiospermes, où la fécondation s’opère au fond d’un récipient clos, le carpelle, la structure de la fleur est beaucoup plus complexe, les organes sexuels étant généralement protégés par une ou plusieurs enveloppes stériles, la corolle et le calice.

Floraison

Transformation du bouton en fleur épanouie. Époque de cette transformation.

Florifère

Qui porte des fleurs.

Foliole

Du latin « foliolum » signifiant « petite feuille ». Pièce foliaire composant une des parties du limbe d’une feuille composée. Par exemple : le limbe d’une feuille de trèfle est composé de 3 folioles et d’un pétiole.

Follicule

Fruit sec à une seule valve, s’ouvrant sur toute sa longueur.

Forêt

Grande étendue de terrain plantée d’arbres. Du latin « foresta » qui, à l’époque féodale, désignait alors le canton boisé que se réservait le seigneur en vue de la chasse et de la coupe du bois.

Forêt primaire

En écologie, on désigne par ce nom une forêt qui n’a pas subi d’altération du fait de l’homme et qui, en, conséquence, possède toujours son peuplement naturel, sinon primitif.

Forêt secondaire

C’est celle qui succède à la destruction, par le fait de l’homme, de la forêt primaire. Elle est toujours d’un type très différent de celle-ci.

Forme forestière

C’est la forme que prend l’arbre en forêt, lorsque sa croissance en étendue est limitée par ses voisins et que, par contre, il doit s’élever, afin de bénéficier de l’air et de la lumière dont il a besoin. La forme forestière est donc toujours beaucoup plus haute et beaucoup plus mince que la forme spécifique. Le tronc est souvent dénudé sur une grande hauteur, du fait de l’élagage naturel.

Forme spécifique

Forme que prend un arbre quand il est isolé et peut ainsi se développer librement. Elle est dite spécifique car elle est alors caractéristique de l’espèce.

Frondaison

Ensemble du feuillage d’un arbre.

Fructifère

Qui porte des fruits.

Fruitier

Arbre que l’on cultive pour ses fruits.

Fruits

Organe qui résulte de la métamorphose de l’ovaire après sa fécondation et qui contient une ou plusieurs graines. Les fruits sont tantôt charnus : baies et drupes, tantôt secs et alors soit déhiscents : (capsules, gousses), soit indéhiscents (akènes, samares).

Funicule

Cordon qui unit l’ovule au placenta. Dans les magnolias, les graines sont portées par de longs funicules soyeux. Du latin « funiculus » signifiant « cordon ».

Fût

Du latin « fustis » qui signifie « bâton, pieu ». Partie du tronc d’un arbre dépourvu de branches. Cette partie s’allonge au fur et à mesure de l’élagage naturel.

Futaie

Forêt ou bois dans lequel on laisse les arbres parvenir à une longue croissance. La futaie naît soit de l’ensemencement naturel, soit artificiellement par semis ou plantation.

G

g

Gélif

Sujet au gel. Qui se fend sous l’action du gel. La sève par suite de la congélation augmente de volume et de ce fait rompt les tissus végétaux.

Germination

Moment où l’embryon contenu dans la graine, ayant trouvé des conditions favorables d’humidité et de température, entre en activité. Il se débarrasse alors de ses téguments et arrive à se suffire à lui-même en tirant sa nourriture du sol, grâce à sa racine, et de l’air, grâce à ses feuilles.

Glabre

Nu, dépourvu de poils. Employé par opposition à velu, pubescent, tomenteux.

Globuleux

A peu près rond ou sphériques, en parlant des fruits, des cônes.

Gousse

Capsule généralement de forme allongée, formé de 2 valves à l’intérieur duquel se trouvent les graines.

Graine

Organe constituant le terme final du développement de l’ovule fécondé, tandis que le fruit résulte de l’évolution de l’ovaire. La graine comprend une enveloppe, le tégument, entourant l’amande. Celle-ci contient l’embryon, 1 ou 2 cotylédons et éventuellement le tissu de réserve, l’albumen.

Greffage

Mode de reproduction végétative qui consiste à implanter dans les tissus d’une 1ère plante (appelée « porte-greffe ») le bourgeon ou un fragment (appelé « greffon ») d’une autre plante. La greffe est le résultat de cette opération. Cette technique permet notamment d’adapter une plante à des caractéristiques spécifiques d’un sol ou de permettre à certaines variétés de résister à des attaques fongiques ou de ravageurs.

Gymnospermes

Du grec « gymnos » (= nu) et « sperma » (= graine) qui signifie « graine nue » par opposition aux Angiospermes. La plupart des Gymnospermes sont des conifères tels que les pins, les sapins, les épicéas, les mélèzes, les cyprès ou les séquoias. Le ginkgo et les cycas sont aussi des gymnospermes sans pour autant être des conifères.

H

h

Héliophile

Du grec « hélios » signifiant « soleil » et « philos » signifiant « ami ». Se dit d’une plante qui a besoin de beaucoup de lumière pour prospérer.

Hermaphrodite

Se dit d’une plante qui possède à la fois des fleurs femelles (pistil) et des fleurs mâles (étamines), les 2 sexes sur le même pied.

Houppier

Ensemble formé par la ramure et le feuillage d’un arbre dans sa partie supérieure. Cime d’un arbre en langage forestier.

Humus

Matière organique du sol transformé par les micro-organismes qui s’y trouvent. Il s’agit du mélange des débris végétaux en décomposition et de la matière minérale du sol. L’humus brut ou terre de bruyère est extrêmement acide et peut avoir un pH qui s’abaisse jusqu’à 3. Elle résulte de la décomposition lente des débris végétaux en milieu privé d’oxygène sur des roches très acides sous des climats trop froids ou trop secs. Elle forme une couche organique fibreuse, brune et noirâtre qui ne se mélange pas au sol minéral. La tourbe est une variété d’humus brut formée en milieu saturé d’eau en permanence. L’humus acide, dont le pH est inférieur à 5,5 se rencontre surtout sur les roches pauvres en calcaire et sous climats humides. Il résulte souvent de la décomposition des aiguilles des résineux. L’humus doux au pH voisin de 6 est l’humus brun forestier provenant principalement de la décomposition des débris de feuillus. Il est biologiquement actif et se décompose rapidement en milieu aéré. C’est le plus favorable à la nutrition des semis des feuillus.

Hybridation

Croisement de variétés, d’espèces ou de races. Cette étape peut être opérée par le vent, les insectes est alors qualifiée de « naturelle ». Elle peut aussi intervenir sous l’action de l’homme en vue de sélectionner, améliorer, pour son propre usage, les espèces végétales. Les résultats visés sont le développement de la fleur, du fruit, une croissance plus rapide, une plus grande longévité, une meilleure résistance aux maladies.

Hygrophile

Du grec « ugros » signifiant « mouillé » et « philos » signifiant « ami ». Se dit d’une espèce qui a besoin d’une forte humidité pour croître.

I

i

Imparipenné

Feuille composée, pennée, terminée par une foliole isolée.

Indéhiscent

Se dit d’un fruit qui ne s’ouvre pas spontanément à maturité. Les akènes, les samares sont des fruits indéhiscents.

Inflorescence

Ensemble de fleurs diversement regroupées (en ombelle, en capitule…) au sommet d’une tige.

Infrutescence

Ensemble des fruits résultant du développement d’une inflorescence.

Involucre

Ensemble de bractées ou autres organes foliacés, situés à la base d’une fleur ou d’une inflorescence spécialement d’une ombelle ou d’un capitule. L’involucre subsiste parfois sur le fruit (Ex : la noisette est recouverte d’une petite membrane foliaire généralement de couleur verte qui s’appelle donc « involucre »).

L

l

Liber

Du latin « liber » signifiant « écorce d’arbre », qui a ensuite donné le terme « livre » car, autrefois, on écrivait sur la pellicule située entre l’écorce et le bois. Désigne la partie interne, vivante de l’écorce, qui constitue un des éléments du système vasculaire des végétaux. Ces vaisseaux (dénommés « tubes criblés ») assurent la conduction de la sève élaborée, porteuse des matières organiques synthétisées au niveau des organes chlorophylliens depuis les feuilles jusqu’aux racines. Le liber est séparé du bois par le cambium.

Ligneux

Du latin « lignum » signifiant « bois ». Se dit des végétaux formant du bois. Par extension, se dit d’une plante dont la tige contenant des faisceaux lignifiés est ou devient résistante.

Lignifié(e)

Se dit d’une plante dont les tissus sont imprégnés de lignine et qui possède, de ce fait, les caractéristiques du bois.

Lignine

Substance organique complexe qui imprègne les végétaux ligneux et dont les principales caractéristiques sont d’apporter la rigidité et la résistance à l’eau.

Limbe

Du latin « limbus » signifiant « bord ». Pièce de la feuille qui se situe au bout du pétiole (quand celui-ci existe). Elle est généralement de forme plane et élargie. Le limbe sert à capter l’énergie lumineuse et se compose de nombreuses cellules photosynthétiques. Il peut prendre de nombreuses formes : forme « simple » si le limbe est entier ou « composée » s’il est découpé en plusieurs petites feuilles. On parle alors de « folioles ». La forme du limbe sert à l’indentification et donc à la classification des espèces d’arbres.

Lobe

Division profonde et généralement arrondie d’une feuille ou des éléments d’une fleur. On peut alors parler de « bilobé », trilobé » signifiant à 2 ou 3 lobes.

Longévife / Longévive

Qui vit longtemps. On dit généralement qu’un arbre est longévif lorsque sa durée de vie dépasse de beaucoup la centaine d’années. Ex : Les chênes, les mélèzes qui peuvent rester vigoureux (et donc exploitables) jusque vers 300 ans sont des essences longévives. Le saule marsault qui dépasse rarement la quarantaine d’année est dit très peu longévif.

Longévité

Durée de vie d’un végétal. A noter que les durées de vie généralement annoncées pour les espèces sont estimées par les forestiers sur le principe de l’usage qui peut être fait du bois. Par exemple, la longévité annoncée du hêtre est généralement de 150 ans, alors que cette espèce peut facilement atteindre les 300 ans.

M

m

Marcescence

Du latin « marcescere » signifiant « se flétrir ». Se dit d’un arbre ou d’un arbuste qui conserve ses feuilles l’hiver, ces feuilles ne tombant qu’à la pousse des nouvelles feuilles. Les charmes, chênes, hêtres et châtaigniers présentent régulièrement des feuillages marcescents.

Marcottage

Est un mode de reproduction végétative qui vise à faire se développer des racines sur la partie aérienne d’une plante. Elle peut se pratiquer naturellement (exemple : les plans de fraisiers qui « courent » au sol) ou volontairement par l’action d’un jardinier ou un horticulteur qui souhaiterait cloner une plante ligneuse dont le bouturage est difficile. Il procède alors à l’incision d’un rameau (retrait de l’écorce) et à la mise en contact du tissu végétal mis à nu avec un substrat nutritif (généralement un mélange de terreau et sable) dans lequel viendront se développer les nouvelles racines. Le marcottage peut être pratiqué de manière aérienne ou en forçant la branche ainsi travaillée à rejoindre le sol. L’étape finale consiste à « sevrer la marcotte » en séparant cette partie du végétal de la plante mère par une coupe franche. La nouvelle plante ainsi créée dispose alors de racines qui lui permettront de survivre à la transplantation.

Marcotte

Branche basse d’un végétal qui, trainant à terre ou s’y étant enfouie, forme des racines et s’y fixe.

Mélifère

Végétaux dont les fleurs secrètent un nectar que les abeilles peuvent transformer en miel.

Mésocarpe

Du grec « mesos » signifiant « qui est situé au milieu » et « karpos » signifiant « fruit ». Partie du péricarpe du fruit comprise entre l’épicarpe (ou « peau ») et l’endocarpe (ou « noyau »). Dans les drupes, le mésocarpe est charnu. C’est la « chair » de la pèche, de la prune etc…

Monoïque

Du grec « monos » signifiant « seul » et « oikia » signifiant « maison ». Se dit d’une espèce dont les fleurs mâles et femelles sont portées par la même plante/arbre. Cela permet la fécondation croisée au sein d’une même plante/arbre (appelée « allogamie »). S’oppose à la notion de « Dioïque ».

Multiplication végétative

Mode de propagation des végétaux, sans intervention sexuelle, par exemple par bouturage, marcottage ou greffage. S’oppose à reproduction sexuée.

N

n

Naturalisé(e)

Se dit d’une espèce quand, introduite d’un pays dans un autre, elle trouve dans ce dernier des conditions de milieux favorables et s’y reproduit spontanément.

Nectaire

Ensemble des glandes florales distillant un suc mielleux très recherché par les insectes (le nectar) et qui se forme lorsque les grains de pollen sortent des anthères. Allant d’une plante à une autre, les insectes assurent ainsi la pollinisation.

Nectar

Suc secrété par les nectaires et qui joue un rôle essentiel dans la fécondation des plantes par es insectes.

Nervures

Lignes souvent saillantes qui parcourent le limbe des feuilles et y forment un réseau complexe. On distingue généralement une nervure principale (ou médiane) d’où partent comme des branches, des nervures secondaires

Neutre

Se dit d’un sol qui n’est ni acide, ni alcalin, correspondant à un pH = 7.

Nomenclature botanique

Ensemble des lois qui règle la dénomination des plantes. On parle aussi de de « taxonomie » ou « taxinomie ». La nomenclature actuellement en usage est la nomenclature binomiale qui fut instituée par Linné et dans laquelle chaque espèce est désigné par 2 noms latins, le 1er étant celui du genre, le 2nd celui de l’espèce.

Noyau

Dans les drupes, couche interne et lignifiée du péricarpe contenant une amande, la graine. Le pépin est, lui, la graine elle-même.

O

o

Oblong

De forme allongée, nettement plus long que large et arrondi aux deux extrémités.

Officinal

Se dit d’une plante utilisée en pharmacie ou en herboristerie.

Ombelle

Inflorescence en forme de parasol dans laquelle les pédicelles, partant tous du même point de l’axe principal rayonnent de telle façon que les fleurs se trouvent toutes à peu près au même niveau.

Opposées

Se dits de feuilles positionnées en face à face sur le même rameau. S’oppose à la notion de feuilles « alternes ».

Ovaire

Partie inférieure et souvent renflée du pistil, contenant des ovules. C’est de la transformation de l’ovaire après fécondation que résulte le fruit.

Ovoïde

Qui a la forme d’un œuf.

P

p

Panicule

Sorte de grappe composée dont les pédicelles inférieurs sont plus longs que les supérieurs, ce qui donne une inflorescence de forme pyramidale.

Paripennée

Feuille composée à folioles paires et sans foliole terminale impaire. S’oppose à imparipennée.

Parthénocarpique

Se dit d’un fruit obtenu sans fécondation de la fleur. De tels fruits ne comportent donc pas de graines et ne permettent pas la reproduction de l’espèce. C’est, par exemple, le cas des bananes, du pamplemousse ou des kakis.

Pédicelle

Dans les inflorescences, ramification du pédoncule portant une fleur à son extrémité.

Pédoncule

Pièce florale en forme de tige qui relie la fleur à la plante ou à la branche de l’arbre. Après la fécondation, il porte le fruit. Si celui-ci est ramifié et que chacune de ses ramifications portent une fleur, on parle alors de « pédicelles ».

Pennée

Feuille composée dont les folioles distinctes et articulées sont disposées de chaque côté du rachis.

Pépin

Graines contenues dans la masse pulpeuse des baies. Par exemple : pépins du raisin. Par extension, le terme désigne les graines de fruits intermédiaires entre les baies et les drupes : pommes, poires, coings, nèfles. Ce sont des pépins alors entourés d’un noyau qui reste mince translucide et cartilagineux.

Périanthe

Ensemble des enveloppes stériles (corolle et calice) qui entoure la fleur proprement dite.

Péricarpe

Paroi extérieure d’une graine ou d’un fruit qui ainsi la/le protège. Selon le cas, il peut se composer de plusieurs parties distinctes (« Endocarpe », « Mésocarpe », « Épicarpe »).

Persistantes

Se dit des feuilles qui ne tombent pas à l’automne, mais restent sur l’arbre tout l’hiver. S’oppose à feuilles caduques.

Pétales

Chacune des pièces composant l’enveloppe interne des fleurs ou corolle.

Pétiole

Du latin « petiolus » qui signifie « petit pied ». Il s’agit de la pièce foliaire qui relie le limbe au rameau. Il est composé de vaisseaux conducteurs qui permettent d’apporter et de distribuer la sève dans les feuilles. C’est l’équivalent du pédoncule pour la fleur ou le fruit.

pH

Notation désignant le degré d’acidité ou d’alcalinité d’après la proportion d’ions hydrogène libres dans ce milieu (d’où l’abréviation pH). Un pH 7 correspond à la neutralité. Un pH compris entre 0 et 6,9 signifie acidité de très forte à très faible, pH de 7,1 à 14 signifie alcalinité de très faible à très forte.

Photosynthèse

Du grec « phôs-phôtos » signifiant « lumière » et « sunthesis » signifiant « mettre ensemble ». Synthèse de substances organiques réalisée par les plantes vertes en utilisant l’énergie lumineuse du soleil. Chez les arbres, celle-ci intervient principalement au sein des feuilles. Ce phénomène complexe, aussi appelé « assimilation chlorophyllienne » en raison du rôle essentiel qu’y joue la chlorophylle, permet au végétal de fixer le gaz carbonique contenu dans l’air et en le décomposant, de le transformer en matière organique. Grâce à la photosynthèse, la plante est dite « autotrophe », c’est-à-dire capable de se nourrir d’éléments simples exclusivement minéraux. La photosynthèse comporte 2 phases distinctes : une 1ère dite « phase lumineuse » au cours de laquelle les feuilles captent grâce aux pigments chlorophylliens la lumière solaire et décomposent l’eau (H2O) contenue dans la sève brute (sève ascendante) en éléments séparés (molécule H « hydrogène » et OH). La 2nde phase dite phase obscure, permet l’assimilation du gaz carbonique (CO2). La cellule de la feuille réduit le CO2 à l’aide de l’hydrogène formé pendant la phase lumineuse et produit alors des glucides, lipides et acides aminés qui sont libérés dans la sève devenue alors sève élaborée (ou sève descendante).

Phyllotaxie

Manière dont les feuilles sont disposées sur leur tige. Celle-ci est constante et rigoureusement déterminée caractérises chaque espèce.

Pistil

Appareil reproducteur femelle des fleurs, formé d’une ou plusieurs carpelles.

Pollen

Du latin « pollen-pollinis » signifiant « farine ou poudre très fine ». Il s’agit de l’élément mobile contenant les gamètes mâles d’une plante. Il est généralement porté par les étamines de la fleur. De quelques micromètres de diamètre, ces grains minuscules permettent, s’ils se déposent sur le pistil de la fleur de la même espèce, de la féconder, menant ensuite à l’apparition d’une graine. On parle alors de « pollinisation ».

Pollinisation

La pollinisation est le mode de reproduction privilégié des plantes angiospermes et gymnospermes. Il s’agit du processus de transport d’un grain de pollen depuis les étamines (organe mâle) vers le stigmate (organe femelle) soit par autofécondation soit par fécondation croisée. Dans ce cas, le pollen d’une fleur se dépose sur les stigmates d’une autre fleur de la même espèce, processus qui fait souvent intervenir un insecte pollinisateur tel que l’abeille (on parle alors de plante entomophiles).

Port

Aspect général, stature d’un arbre (ou d’un arbuste).

Pousse

Jeune rameau en cours d’évolution. Les pousses ont souvent un aspect différent de celui des rameaux adultes qu’elles deviendront, en particulier une couleur plus vive.

Précoce

Se dit d’une variété ou d’un cultivar qui produit des feuilles, des fleurs ou des fruits plus tôt que le type de l’espèce.

Pruine

Enduit cireux et fragile qui se détache facilement. La pruine recouvre certains fruits (raisins, quetsches, prunelles), certaines feuilles ou certains rameaux.

Pubescent

Velu. Couverts de poils fins et courts, formant un léger duvet.

R

r

Rachis

En botanique, désigne les axes constituants un ensemble foliaire. Le rachis de 1er ordre est l’axe principal porté par le rameau. Dans une feuille composée, c’est l’équivalent du pétiole. Il se divise en rachis d’ordre inférieur qui portent les folioles.

Racine

Organe souterrain de la plante dont le rôle est de la fixer au sol et d’absorber l’eau et les sels minéraux qui viendront ensuite former la sève brute. Elle émet des racines secondaires, les radicelles, qui à leur tour, émettront des racines tertiaires et ainsi de suite… L’ensemble constitue le système radiculaire dont la racine principale est le pivot.

Radicelle(s)

Les plus fines divisions du système souterrain des végétaux, provenant des ramifications multiples de la racine principale. Très denses chez certaines espèces, elles forment ce que les jardiniers appellent « le chevelu ».

Rameau

Petite branche. Division d’une branche.

Rejet

En botanique, qualifie une pousse secondaire apparaissant à la base d’une tige, d’un tronc ou d’une racine soit naturellement, soit à l’issue d’une coupe.

Remontant

Qui fleurit à nouveau après la saison.

Reprise

Enracinement d’une bouture ou d’une marcotte. Ré-enracinement d’un arbre après transplantation.

Reproduction végétative

Méthode de reproduction d’un végétal ne faisant pas intervenir la graine et permettant de conserver les caractères de l’individu reproduit.

Résine

Sève visqueuse produite par certains végétaux pour se protéger des insectes (conifères, gommier etc…). Chez certains conifères, la résine est l’objet d’une exploitation industrielle : le gemmage dans les Landes.

Réticulé

Ayant des nervures en réseau.

Rusticité

Capacité à s’adapter à des conditions climatiques différentes de celle que la plante a dans son aire d’origine. On dit d’une essence qu’elle est rustique quand elle résiste bien aux intempéries, en particulier aux gelées hivernales ou aux gelées tardives de printemps, ce qui rend la culture de l’espèce aisée.

S

s

Samare

Fruit sec, généralement à une seule graine munie d’une ailette permettant sa dissémination avec le vent. L’orme et le frêne portent des samares simples, l’érable, lui, présente des samares doubles que le langage familier qualifie « d’hélicoptère » de par sa ressemblance au rotor de l’engin volant.

Scion

Rameau de l’année issu de l’œil terminal du rameau de l’année précédente. Par extension, le semis d’un an est aussi appelé scion puisqu’il est constitué de la pousse de l’année considérée.

Sépales

Parties ou divisions du calice. Les sépales sont presque toujours verts, mais ils peuvent être aussi colorés et ressembler à des pétales. Leur fonction primaire est presque toujours de protéger le bouton floral afin de garantir l’intégrité des boutons reproducteurs.

Sésille

Se dit de tout organe inséré directement sur l’axe porteur. Sans pétiole (pour une feuille). Sans pédoncule (pour une fleur).

Sève

Du latin « sapa » signifiant « vin cuit ». Liquide nutritif qui circule dans les « vaisseaux » d’une plante pour en alimenter ses différents organes. La sève brute (ou ascendante) est généralement très fluide car fortement chargée en eau puisée par les racines. Celle-ci s’épaissit progressivement lors de l’ascension dans la plante, au fur et à mesure qu’elle se charge de substances organiques résultant notamment de la photosynthèse et de l’évapotranspiration intervenant au niveau des feuilles. Devenue sève élaborée (ou sève descendante), beaucoup plus visqueuse, elle redescend en répandant les éléments nutritifs dont elle s’est chargée dans tout le végétal.

Souche

Partie inférieure du tronc d’un arbre qui reste dans le sol quand l’arbre a été coupé.

Stigmate

En botanique, le stigmate est l’extrémité supérieure d’un ou plusieurs carpelles format le pistil d’une fleur. Secrétant souvent un liquide visqueux, sa fonction est de retenir les grains de pollen afin que la fécondation puisse avoir lieu.

Stipe

Tige robuste des plantes de la famille des palmiers, yuccas, bananiers et fougères arborescentes. Le stipe n’est pas un véritable tronc même s’il peut s’y apparenter. Il ne montre pas de cernes de croissance du bois. Il s’agit la plupart du temps d’un emboitement/empilement de gaines foliaires sans croissance en épaisseur.

Stipules

Petits appendices foliacés situés à la base du pétiole des feuilles ou au point d’insertion d’une tige, généralement présents par paire. Les stipules peuvent être persistantes ou durer moins longtemps que les feuilles elles-mêmes. Elles sont alors dites caduques. Elles font partie des caractères distinctifs d’une espèce permettant notamment de l’identifier/de la nommer.

Stolonifère

Se dit d’une plante produisant des tiges rampantes (stolon) à la surface ou juste en dessous, d’où s’enracinera un nouveau pied.

Stomate

Orifice de respiration de la feuille. De taille microscopique, ceux-ci se situent dans l’épiderme de la face inférieure des feuilles. C’est par leur action que s’effectue le rejet dans l’atmosphère de l(eau contenue dans la sève brute. Leur nombre et leur activité sont considérables et essentiels à la vie de l’arbre. Par exemple, un chêne peut diffuser au cours de sa période de végétation plus de 200 fois son propre poids en vapeur d’eau.

Stratification

Il s’agit d’un ensemble de techniques permettant la levée de la dormance et donc la germination. Elles reposent sur un principe commun, celui de placer les graines au contact d’un substrat humide, à des températures tantôt chaudes ou froides. La stratification “naturelle” (la pluie, le froid et parfois aussi le vent subi au cours de l’hiver) est la méthode la plus facile à mettre en œuvre, mais aussi la plus incertaine du fait des aléas climatiques.

Subéreux

Du latin « suber » signifiant « liège ». Se dit d’un végétal présentant un tissu mort qui a pour rôle de protéger une partie intérieure plus fragile. Ex : Le chêne liège possède une couche protectrice extérieure pour protéger le liber qui est la partie interne de son écorce où circule la sève.

Sylviculture

Du latin « sylva » signifiant « forêt » et « cultura » signifiant « culture ». Science qui a pour objet la culture et l’entretien des bois. Par extension, ensemble des soins donnés à la forêt.

T

t

Taille de formation

Consiste en la taille de structure en dirigeant leur croissance en une forme particulière. Lorsque la taille consiste à couper la cime de l’arbre, on l’appelle « étêtage ».

Taille de fructifiction

En arboriculture, taille effectuée afin d’obtenir une meilleure production de fruits. Elle consiste à maintenir la structure existante de l’arbre appelée aussi « charpente », et doit être susceptible d’engendrer de nouveaux rameaux productifs chaque année. Ce type de taille peut aussi être pratiquée afin d’obtenir une floraison plus abondante aux végétaux dits « d’ornement ».

Tégument

Enveloppe de la graine.

Terre de bruyère

Terreau acide et pauvre, souvent sableux. Il provient de la lente décomposition des feuilles, tiges et racines des bruyères. Un certain nombre d’arbustes ont une nette préférence pour la terre de bruyère comme les érables ou les hydrangeas.

Terreau

Nom générique pour désigner divers amendements issus de la décomposition de matières végétales. Les terreaux sont très utilisés en horticulture car ils contiennent une forte proportion d’humus. Ils sont le plus souvent très acides.

Tétraploïde

Organisme ayant dans chaque cellule 4 fois les mêmes chromosomes.

Triploïde

Organisme ayant dans chaque cellule 3 fois les mêmes chromosomes. En général, ces plantes sont infertiles.

Trogne

Mode d’exploitation ancestral d’un arbre qui consiste en des tailles périodiques et répétées du tronc au même niveau. Se forme alors une proéminence que l’on qualifie de « tête ». L’arbre ainsi taillé prend alors la dénomination de « têtard ». Cela permet d’obtenir du bois de fourrage ou de chauffe en grande quantité. De nombreux feuillus peuvent être traités en trogne : le saule, le frêne, le charme, le chêne, l’olivier etc…

Tronc

Tige ligneuse des arbres.

Tubercule

Du latin « tuberculum » signifiant « petite bosse ». Tige souterraine accumulatrice. Cet organe de réserve assure la survie des plante pendant la saison d’hiver ou en période de sécheresse.

Tubes criblés

Vaisseaux parallèles à l’axe de la tige qui, dans le liber, assurent la conduction de la sève élaborée descendante des feuilles vers les racines. Ces cellules sont de forme allongée longitudinalement et sont dans un état dit « prémortel » c’est-à-dire qu’elles ont commencé à subir quelques transformations mais ne sont pas encore devenues du bois de cœur.

V

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Vaisseaux

Au sens botanique du terme, ils sont composés d’un ensemble de cellules de bois, mortes et à membrane lignifiée. Ils s’étendent à tout l’organisme végétal et conduise la sève brute ou sève ascendante. Ils prennent la forme de tubes verticaux continus assurant la remontée verticale de cette sève.

Variété

A l’intérieur d’une espèce, groupe de végétaux semblables entre eux, mais qui se distinguent du type de l’espèce par certains caractères botaniques secondaires. Il existe 2 sortes de variétés : celles qui sont spontanées dans la nature, ce sont les variétés propres au sens botanique du terme, et celles qui apparaissent en culture qui sont qualifiées de « cultivars ».

Vernaculaire

Du latin « vernaculus » signifiant « petit esclave né dans la maison ». Qui est indigène, propre à un pays. Nom commun d’une plante dans la langue de son pays d’origine. Cette dénomination ne suit pas de nomenclature normée, ce qui peut être source de confusion. S’oppose à la notion de « nom scientifique », généralement de base latine. La dénomination scientifique est issue des travaux de Carl Linné au XVIème siècle et se compose généralement de 2 mots : le premier étant le nom du Genre, le 2nd, le nom de l’Espèce.

Vernalisation

Période de froid nécessaire à une plante pour passer de la phase végétative à reproductive et qui peut s’étaler de quelques jours à plusieurs mois. Cette phase permet d’initier la floraison.

Vivace

Se dit d’une plante vivant plusieurs saisons (par opposition à la notion de plante dite « annuelle »), les arbres en étant les meilleurs représentants.

X

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Xérophile

Se dit d’une plante qui aime la sécheresse et qui a besoin de très peu d’eau pour se développer.

Z

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Zoochore

Qualifie une plante qui disperse ses graines par l’intermédiaire des animaux.