Liquidambar ou Copalme d'Amérique

100 à 150 ans en moyenne mais l’arbre peut vivre plusieurs centaines d’années en situation favorable.

Taille moyenne : 25 à 30m mais peut atteindre jusqu’à 45m en situation favorable. Croissance lente sous nos latitudes 6m en 20ans en moyenne. C’est sa forme colonaire qui permet de le distinguer des érables.

Amérique du Nord. Présent de l’état de New York jusqu’à la Floride.

Tempéré chaud à froid. Résiste jusqu’à -25°C. A besoin de beaucoup d’espace et de lumière pour s’épanouir. Se plait à proximté des rivières et des fleuves.

Sol idéalement acide, de préférence humide.

Se plait particulièrement près des eaux courantes car apprécie un arrosage conséquent.

Feuilles caduques en forme d’étoile généralement à 5 ou 7 lobes, de couleur verte tendre au printemps à doré rougeoyant au pourpre violacé au moment de l’automne, pouvant atteindre 10 à 15 cm.

Fleurs monoïques. Les fleurs mâles sont généralement situées sur le haut de l’arbre, les fleurs femelles se répartissant plutôt vers le bas de manière à pouvoir recevoir le pollen lors de son emission. Floraison en avril.

Premiers fruits autour de 25 ans. Capsules rondes de 2 à 3 cm de diamètre, herissées d’épines ressemblant aux « fruits boules » des platanes. Généralement persistants d’une saison à l’autre, les fruis sont d’abord verts puis presque noirs. Les graines situées à l’intérieur de la capsule se libèrent généralement lors de la chute au sol de celle-ci au printemps suivant.

Écorce marron-brune craquelée longitudinalement quand l’arbre commence à vieillir. Sève balsamique de couleur miel, employée autrefois en parfumerie et en médecine sous le nom de « Styrax ». Bois brun-rouge, précieux qui ressemble à celui du noyer.

Espèce capricieuse et difficile à cultiver notamment dans la transplantation des jeunes arbres qui ont besoin de beaucoup d’espace.

Liquidambar vient de l’espagnol qui signifie « ambre liquide » (lui-même descendant du latin « liquidus » et de l’arabe « ambar »). De l’arbre tout entier se déverse une agréable odeur balsamique notamment lors des averses printanières. La sève était consommée par les indiens Cherokees comme gomme à mâcher. Celle-ci a des vertus thérapeutiques, sert pour la parfumerie ou même pour la fabrication de chewing-gums. Autre dénomination : « Copalme d’Amérique ».