Noyer noir d'Amérique

Longévité importante. Les spécimens américains peuvent vivre plusieurs centaines d’années.

Beaucoup plus imposant que notre noyer commun, c’est un grand arbre pouvant communément atteindre 30 à 40m de haut. D’aspect très élancé, de croissance rapide, il présente très peu de branches en partie basse. A besoin de beaucoup d’espace. Se plait donc en sujet isolé.

Originaire de l’Amérique du Nord, on le retrouve des rives du Mississippi  jusqu’au Québec, plutôt sur la côte est du continent, même si certains spécimens s’aventurent jusqu’au Texas.

Nécessite un bon ensoleillement, mais supporte des températures hivernales jusqu’à -35°C. Il ne craint pas non plus les grosses chaleurs estivales. Bref, il s’adapte assez largement !

Riche, profond et frais de préférence.

Très grandes feuilles caduques, pennées, alternes, pouvant atteindre plus de 60cm de long, constituées de 15 à 25 folioles, virant au jaune doré à l’automne.

Nombreux chatons mâles apparaissant au printemps. Chatons femelles plus rares.

Les fruits sont de grosse drupes rondes fortement aromatiques. D’abord d’un vert profond, elles virent au jaune citron à l’automne puis devient noires et filandreuses en séchant. Elles libèrent alors des noix à coques rugueuses et au bois très dur. Mûrs en octobre.

Ces noix contiennent une amande comestible qui peut servir à faire de l’huile mais aussi parfois à cuisiner, notamment pour agrémenter des recettes de muffins dont raffolent les nord-américains. Elles sont cependant de moins bonne qualité que les noix issues de notre noyer commun.

Fendillée, d’un brun presque noir, c’est son écorce qui lui a donné son nom.

Son bois est noble, lourd et résiste très bien à l’humidité. Il a une très grande valeur, notamment pour les ébénistes qui en font de très beaux meubles et le transforment en de luxueux objets.

La présence de juglon contenu dans ses racines, empêchent la pousse d’autres arbres à ses côtés, notamment les fruitiers qui sont très sensibles à cette substance.

Importé en Europe dès le 17ème siècle, il est d’abord arrivé en Angleterre avant de se répandre plus largement sur tout le continent.